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AUCUN MOT ( paroles : Manuel
DAZIRA / musique Manuel
DAZIRA &
Omar KHEMRI )
REFRAIN :
Aucune
aide ne
pourra ma conforter
Aucun mot ne pourra me
consoler
Ce
soir, il n’y
a plus rien à dire
A
espérer, les
jeux sont faits
J’ai
perdu
celle que j’aime
Je
suis comme un chien à l’agonie
J’erre
dans la ville dans la nuit
Ne
sachant que faire, ni où
aller
Ne
sachant que faire, désemparé
Je
suis comme ce roi qui
ne se remet pas
D'avoir
perdu sa couronne et qui ne comprend
pas
Comme
ce soldat qui n'avait jamais peur
Mais
qui pourtant chavire une balle logée
dans le coeur
REFRAIN
Son
amour
était comme un de ces
vins pétillants
Malicieux,
moi je m’en suis enivré
Elle
avait
posé sur mes lèvres
un baiser brûlant
Aujourd’hui
je suis en manque, je vais tremblant
C’est
la
dernière de mes
batailles, de
mes guerres
Vaincu
par
l'épreuve,
je pose un genoux à
terre
J’erre
à
travers la ville, telle
une ombre dans la nuit
Sans
but
bien précis,
meurtri par la vie
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DES TRAVAUX (paroles
& musique :
Manuel DAZIRA
Des
travaux
encore des travaux
Des travaux,
j'reconnais plus Bordeaux
De Nansouty à Victor Hugo
De St Pierre à Ornano
Des Quais, des
quais jusqu’aux Boulevards
De Ravesies
j’usqu’à la Gare
REFRAIN
J'ai failli mourir l'autre
jour Cours
Victor Hugo
J'arrivais de la rue du
Mirail,
j'allais à St Pierre faire un saut
Avant de traverser pour
passer sous la
grosse cloche
J'ai maté sur ma droite
avant de
m'engager
Encore heureux que sur ma
gauche
Le
camion
qui arrivait a pilé
Sinon maintenant je serais
pas là pour
tout te raconter
Crois moi, mais
ce jour là j'ai eu
beaucoup de chance
Depuis la veille le Cours
était à
double sens
REFRAIN
Je me suis énervé l'autre
jour à
Gambetta
Pour stationner c'est
impossible
Tout est bloqué crois moi
J'ai beau tourner et
tourner je ne
trouve pas
Pour garer ma caisse un
seul endroit
Alors dégoûté je pars
carrément au
parking souterrain
Et comme généralement quand
à
Bordeaux je viens
De Mérignac c'est pour la
journée au
moins
Je laisse plein d'euros et
je me dis
putain de…
REFRAIN
Des Quinconces à Saint
Eloi
De la Victoire à Gambetta
De Mérignac à Cenon
De Talence à Lormont
Les gens de nos jours ne
savent plus ce
qu'ils veulent
Ecoute ça,
l'autre jour fait divers
surprenant
Un commerçant
de Bordeaux en pleine rue gémissant
Se plaignant à tous quasi
déprimant
« Y
a plus personne dans mon commerce
Depuis
qu'il y a les travaux
Je perds
chaque jour tout un paquet d'euros »
Bé oui mon gars,
fallait penser
Aux
élections
fallait pas voter Juppé
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COMDAMNE (paroles et
musique :
Manuel DA ZIRA)
Condamné, condamné,
Le dos meurtri et le pas fatigué
Accusé, coupable désigné
Pieds et poings liés, croulant sous le poids
Des accusations qui pèsent sur moi
La juge s’est levée et la cour a délibéré
La juge s’est levée, la sentence a été prononcée
Un par un, elle a énuméré
Tous les faits et les crimes qui m’étaient reprochés
Et me voici,
Condamné, condamné
Le dos meurtri et le pas fatigué
Accusé, coupable désigné
Pieds et poings liés, croulant sous le poids
Des accusations qui pèsent sur moi
Le jury n’a rien dit, a approuvé, et a suivi
L’avocat général dans son réquisitoire
Le jury n’a rien dit, a approuvé, faisant fi
De ma défense, de mon plaidoyer,
De ma version, de l’histoire
Condamné, condamné
Le dos meurtri et le pas fatigué
Accusé, coupable désigné
Pieds et poings liés, croulant sous le poids
Des accusations qui pèsent sur moi
J ai le curriculum vitae du coupable idéal
J’en ai la face et le profil, et peut-être même, les empreintes
digitales
Mon passé chargé ne plaide pas en ma faveur
La juge en a profité pour vider sur moi son chargeur,
J ai été, dans cette affaire une aubaine magistrale
Du pain béni pour elle, la totale
Elle a pu se servir de moi comme d’un exutoire
Un souffre-douleur pour calmer sa tristesse
Sa haine sa rancœur,
Et si aujourd’hui je suis un genou à terre
Le cœur et l’âme lacérés
Demain je repartirai dans les airs sans que personne
Ni quiconque ne puisse m’arrêter
Je traverserai la vallée de la mort
Confiant et sans crainte
Tel Shedra, Misha et Abendigo
Je traverserai les flammes sans le moindre bobo
Je ressortirai vainqueur de cette situation
Avec encore plus de force et de conviction
Je laverai mon nom de ces accusations
Je laverai mon nom de ces fausses accusations
La juge a tourné les talons,
Clôturant la séance
Sans m’avoir laissé assurer ma défense
La juge a tourné les talons
Sans m’avoir laissé prouver mon innocence
Me laissant seul écrasé par le poids de la sentence
Bis,Condamné, condamné
Le dos meurtri et le pas fatigué
Accusé, coupable désigné
Pieds et poings liés, croulant sous le poids
Des accusations qui pèsent sur moi
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JOUR DE PAYE (paroles et
musique :
Manuel DA ZIRA)
REFRAIN
:
Jour
de paye
Ne
m’oublie pas
Jour
de paye
Pense
à moi
Cela fait longtemps,
longtemps
Que
je
n'ai vu les rayons de ton soleil
Longtemps, longtemps,
briller sur moi
jour de paye
Longtemps qu'ils
ne m'ont effleuré le visage
J'avais besoin d’eux
pour retrouver le courage
J’avais
besoin
d’eux pour apaiser ma rage
Publiquement j'avais dit oui,
j'avais déclaré
Que c'est sûr,
un jour tu viendrais me chercher
Certains n’y
croyaient pas et me riaient au nez
C'est sûr,
tellement sûr ! Eux se trompaient
Sur toi j'ai tout misé, sur
toi j ai
tout parié
Vois à présent
rien ne va plus
Sur toi j ai tout misé, sur
toi j’ai
tout parié
Vois à présent
comme je suis déçu
REFRAIN
Je ne demandais
pas que tu passes quotidiennement
Que tu t'installes chez moi
définitivement
Mais une petite visite de
temps en
temps
Entretiendrait nos bons
rapports,
simplement
Mais jour après
jour tu t'obstines à me fuir
Pourquoi,
je ne saurais le dire
Des mois et des mois passés
à me
languir
A présent je ne peux plus
tenir
Des années qui passent sans
un mot
Sans
une
explication, venons-en
à en finir
Je tape à
ta porte, je tape à ta
porte,
Tu
ne veux
pas m'ouvrir
Je
tape
à ta porte, je tape à
ta porte,
Ma
main me
fait souffrir
REFRAIN
Mais c'est pas juste, pas
juste, pas
juste
Une
cuillère en or dans la bouche
Dès
la
naissance pour certains
Mais c'est pas juste, pas
juste, pas
juste, quand d'autres
n'ont au réveil
que de tristes matins
Mais c'est pas juste, pas
juste, pas
juste, certains ont tout
et puis d'autres n'ont rien
Mais c'est pas juste, pas
juste, pas
juste, ça
donne envie d'être fataliste,
de jurer
sur son destin
Mais c'est pas juste, pas
juste, pas
juste, c’est pas ceux
qui ont le plus
trimé, qui sont le mieux récompensés
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L'AFFICHEUR (Paroles
Manuel Da Zira – Musiques : Pascal « Chico »
Sallato)
REFRAIN :
Je suis l'afficheur à
n’importe quelle heure
L’afficheur je fais mon dur
labeur
Je suis l'afficheur,
un véritable tueur /
un exécuteur
Libre et sauvage jamais je
n'ai peur
Je connais par coeur (x
3)
Ma ville et tous
ses quartiers
Je connais par coeur (x
3)
Toutes
les
ficelles du métier
Je connais par coeur (x2)
Mes
ennemis,
mes amis, mes alliés
Je connais par coeur (x2)
Je trie le bon grain de
l'ivraie car
REFRAIN
Comme Prince Emmanuel je
vais avec mon
balai
Portant la culture dans
tous les
quartiers
Comme Prince Emmanuel en
habit de
pauvreté,
Du soir au matin en tenue d'humilité
Balayant
les murs de toute insanité
Recouvrant d'affiches des
pans de ville
entiers,
Strictement culturels,
tous types me sont confiés
Mes favoris bien
sûr, ceux de reggae
Une fois fini,
terminé, j'adore m'arrêter contempler
Derrière moi la
totalité de la ville re-décorée
Satisfaction d’un
travail bien fait
Je m'en sentirais presque
serviteur
d’Hailé Sélassié
REFRAIN
J'ai la nuit pour amie et
quelques
vieilles k7 pourries
Qui traînent
dans la voiture par terre sur le tapis
Qui me tiennent compagnie,
le soir tard
quand j'investis
Les bas-fonds
de la ville, sans pause ni merci
J'y nettoie toute trace
d'ignominie
3615, FN et scientologie
Je n'en ressors qu'une fois
ma mission
accomplie
Tel un mercenaire,
sans pitié ni merci
REFRAIN
Mon numéro circule de
bouche à
oreille
Mon téléphone sonne et
c'est toujours pareil
Des affiches à
récupérer,
à poser dans la
foulée
Le concert est pour bientôt,
il faut se dépêcher
La pression ne me fait pas
peur car je
sais l'encaisser
Je sais ce qu'il faut faire
partout là
où il faut aller
Je retrousse mes manches
sans me faire
prier
Un client satisfait, dix
autres vont arriver
Sur
le qui-vive,
toujours en alerte
Je campe
sur mon territoire en permanence
Qui s'y aventure court
à sa perte
J’ai
pas de
samedi, de jour férié,
ni de
dimanche
Illico presto je chasse toute
intrusion
Je défends ma big big bad
réputation
Ce métier, je le clame,
c'est ma
fierté
Reconnu d'une publique
utilité
REFRAIN
Parfois c'est vrai j'imagine,
je me surprends à rêver
Que c'est mon nom qu'il y a
sur les
affiches posées
Je me vois tout là
haut, tout là haut
au sommet
Moi le dernier des
derniers, le jamais
remercié
Je rêve, je rêve, je rêve
Je rêve de tables qui
tournent, de
destinées qui changent
J’ai
foi en
ma chance, j'ai foi en mon ange
Inch'Allah
peut-être un jour je
passerai
Je
changerai de bord et de côté
Mais mon
réveil sonne, me ramène à la réalité
Y a la voiture en bas la
colle et le
balai
Mon
réveil
sonne, me ramène à la réalité
La rue m'attend
et je dois m'en aller
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LONGUE ROUTE (Paroles
& musique Manuel DA
ZIRA)
REFRAIN
:
Longue longue route
Sept fois Muffin
trébuche, sept fois il se relève, il se relève
Longue longue route
Ni le jour ni la nuit
jamais un instant
de trêve
Les
instants de peine, Muffin
les connaît
Les instants de tristesse,
il les a
passés
Depuis des années, il n’a
de cesse
de traverser
Cette sombre, sombre vallée
Où déception,
frustration semblent régner
Pour toujours et ce pour l'éternité
Et c'est affamé, affamé
assoiffé
que Muffin s'en va,
Traversant
les déserts
Et c'est de rage que jamais
ses
dents,
Jamais
il
ne desserre
De colère qu'il résiste
quand l'étau
se resserre
Et c'est tapi
dans l'ombre que Muffin
attend
son heure
Patiemment
REFRAIN
Vois comme ils sont déçus
et
désorientés
Ceux qui pensaient que Muffin
abandonnerait
Comme ils sont mals ceux
qui s'étaient
dépêchés
De
tirer
un trait, de juger Ragga
mort et enterré
Bien plus qu'une corde à
son arc,
Qu'une
flèche à son carquois
Bien plus de douze travaux
à l’actif
de Ragga
Il n'est pas dans sa
coutume
d'abandonner,
Pas dans ses
habitudes de laisser tomber
Où son âme
le mène, là où elle va il la suit
Droit dans sa direction, il
ne peut lui
dire non
Ainsi jour
après jour Muffin
affûte sa lame
Même
si
plus le temps passe
Plus
se
déchire son âme
Quand par lui une à
une
Passent
les épreuves
A peine une s'en va qu'il
en arrive une
neuve
Elle est raide cette route,
cette
ascension
Passent les épreuves et les
tests,
tribulations
Elle est raide cette route,
cette
ascension
Passent les épreuves et les
test,
lamentations
REFRAIN
Et tous ces gens autour
Qui
le
donnaient perdu d'avance
Qui
ne lui
accordaient pas la moindre chance
Ceux qui se permettaient de
mater
Muffin de haut
Juchés
sur leurs grands tréteaux,
Sur
de
grands chevaux
Mais Muffin sait très bien
Ce
qu'un
homme peut faire
Mais Muffin sait très bien
Un
autre
peut le refaire
Sur la pierre rejetée par
les
bâtisseurs
S'établira
qui sait un jour
Une
belle,
splendide demeure
REFRAIN
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OCCITANNIE IS A MUST (Paroles :
Manuel DA
ZIRA –
Manuel Da Zira / Christophe BOUYER)
REFRAIN
:
Je scrute, observe l'horizon
Cherchant des yeux les
cimes les plus
hautes
En quête d'un endroit où me
rapprocher du ciel
Je cherche, observe du
regard
Aussi loin que mes yeux
puissent voir
Tel
la
tribu d'Israël à la recherche d'une terre
Où
abondent lait et miel (bis)
Je vais par monts et vallées
Chevauchant ce riddim
Comme s'il était mon fidèle
destrier
Accompagné,
guidé dans ma quête de
vérité
De ce son reggae
D'appellation
non contrôlée
Je vais par monts et vallées
Inspiré,
guidé,
inspiré attiré je ne peux l'expliquer
Par cette force magnétique
Il me faut toper la topique
Force magnétique
Occitanne topique
REFRAIN
Je vais dans la lumière
comme dans
l'obscurité
Au grand jour ou dans la
clandestinité
A la recherche de la clef
Des écrits oubliés
Déliant les livres des
mélodies égarées
Et plus j'en sais
Plus j'ai envie d'en
apprendre
Et plus j'en apprends
Plus j'ai envie de
comprendre
Et plus j'acquiers
connaissance
Et plus
augmente
augmente ma science
Et
plus je
réfléchis
Plus la
mémoire me revient
Et
plus je
me souviens
Plus mes pensées vont loin
Je pose ma réflexion
Occitanie
is a must
Ma
conclusion Occitanie is a must
Occitanie
on my mind
I’ve
got to fly to my natural paradise
REFRAIN
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OS VEILHOTINHOS (paroles et
musiques :
MR DA ZIRA)
Refrain
REZA UM PADRE NOSSO, AVE
MARIA
(Prie un notre père , un
avé Maria)
MANDA CANTAR UMA CANTIGA
(Fais chanter une chanson* )
REZA UM PADRE NOSSO,AVE
MARIA
(Prie un notre père , un
avé Maria)
MANDA CANTAR UMA CANTIGA
(Fais chanter une chanson )
REZA UM PADRE NOSSO,AVE
MARIA
(Prie un notre père , un
avé Maria)
PARA AQUELES VEIHTINHOS
(Pour tous ces petits vieux)
AQUELES MEUS VEZINHOS
(Ceux qui etaient mes
voisins)
N’AQUELE MEU LUGARZINHO
(Dans ce petit village)
N’AQUELE, N’AQUELE ALTO
MINHO
(Dans ce Alto Minho**)
La chegou uma carta
(Il est arrivé une lettre)
A caicha do correio
(A la boite aux lettres)
La chegou uma carta
(Est arrivé une lettre)
Do lugar do meio
(Du village du milieu***)
La chegou uma carta
A caicha do correio
la chegou uma carta
Do lugar do meio
Mais um veilhotinho la
foi,mais um
veilhotinho la passou, f mais um veilhotinho faleceu
( Un » petit
vieux**** »de
plus vient de partir , vient de deceder)
I digo
assim olhando para
o ceu
(Et je me dits ainsi , en
regardant le
ciel)
Mais um veilhotinho la
foi,mais um
veilhotinho la passou
(Un » petit
vieux »de plus
vient de partir , vient de deceder)
Uma parte da historia , uma
parte da
memoria la foi imbora
(Une part de l histoire ,
une part de
la memoire vient de s en aller)
REFRAIN
O tio Manuel, o tio manuel
deia me la
uma boleia
(Mr Manuel , donnez moi
donc un
transport)
No assento de atras da sua
mota, para
min a sempre sempre um lugarzinho
(sur le siege arriere de
votre moto ,
pour moi , vous faites toujours une petite place)
O tio zé , o tio zé ,sente
se aqui a
sombra, eu tenho daquele tabacco bon
(Mr José , asseyez vous
donc ici a l
ombre , j ai de ce bon tabac)
Tabacco bom que bem da
franca vamos
botar os dois uma cigarrada
(de ce bon tabac qui vient
de France ,
tout les deux ensemble nous allons fumer)
O tio avelino, o tio
avelino entao que
tal da cassa, cuidado com a guarda
(Mr Avelino , quoi de neuf
au sujet de
la chasse, faites attention au garde champetre)
Diga a tia emilia ,se for
para Trabacos
que traga paosinho
(dites a Mme Emilia que si
elle va a
Trabacos****** , qu elle me ramene du pain)
O tio joaquim, o tio
joaquim, suba aqui
para cima
(Mr Joaquim, montez donc
ici un
instant)
A
Rosalinna passou a pouco
com a s oveilhas para o monte venha buber um cafésinho
(Rosalina est passé il y a
peu, mener
les moutons paitre dans les montagnes, venez donc boire un petit
café)
o tio anton o tio anton
amei enamorei
com a sua filha
(Mr Antoine , j ai flirté
avec votre
fille)
O tio anton o tio anton
amei y enamurei
amei y enamurei amei y namurei con a sua ....
(Mr Antoine , j ai flirté
et aimé
votre fille)
O tio manuel , o tio zé , o
tio
avelino , o tio joaquim ,o tio anton
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EXPLICATIONS DE TEXTE
&
TRADUCTIONS :
* Manda cantar uma
cantigua : fais
chanter une chanson
Dans le nord du Portugal ,
on fait
réciter des messes en hommage a une personne décédée, on dit
alors “ manda rezar uma missa “ littéralement : fais réciter
une messe …
On peut imaginer que l on
pourrait,
toujours pour les mêmes raisons lui faire chanter une chanson…après
tout les défunts aiment peut être autant la musique que les messes
…
** dans ce Alto Minho
Région du nord du Portugal
, la plus
pauvre , celle qui a donné a la France la plupart de ces immigrants…
***Do lugar do
meio : du village
du milieu
Sous entendu, le village du
milieu de
la « freguesia » , de la paroisse
****Mais um
veilhotinho : un
petit vieux , terme non péjoratif , on rajoute, dans la langue du
Alto Minho , la terminaison « inho » pour toute
chose ou
personne pour lequel on a de l affection . exemple : une
maison
= uma casa. une maison que l on aime : uma casinha
*****Trabaços :
Village du Alto
Minho
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PORTUGUES SUAVE ( paroles
et musiques :
MR DA ZIRA )
Refrain :
OLHA QUEM VEM AQUI O NELO
DA ZIRA
(vois qui vient ici ,
Manuel Da zira )
AQUELE CHAMADO O PORTUGUES
SUAVE
(celui que l on appelle le
portugais
suave )
que CANTA con AQUELA MANEIRA
(qui chante avec cette
manière )
A MODA DO ALTO MINHO
(a la mode du “Alto Minho”)
COMO CANTAN O DESAFIO
(comme chantent “ au defi”)
O
CASHADINHA , O MARINHO
(Cashadinha
et Marinho *)
COMO CANTAN O DESAFIO
(comme chantent “ au defi”)
AQUELES DE RIO FRIO
(Ceux du Alto Minho )
Refrain
que FALA PARA TODA GENTE
(qui parle a toute personne)
LIGA COM TODA A GENTE
(qui communiqué avec toute
personne)
RESPEITA TODA A GENTE
(qui respecte toute
personne)
PRETOS I BRANCOS
blancs et noirs)
ANTIGOS I NOVOS
(ancens et jeunes)
PIQUENOS I GRANDES
(grands et petits)
NUM TEM EMBEIJA DE NINGUEM
qui n a de jalousie envers
personne)
NUM TEM
MA OLHO PARA
NIGUEM
(qui n a de mauvais oeil
envers
personne)
MA PALABRA PARA NINGUEM
(qui n a de mauvaise parole
envers
personne)
COMO DEVE SER
(comme il se doit….)
Refrain
AQUELE QUE AS MOçAS GOSTAM
D'OUVRIR
CANTAR
( celui que les fille
aiment entendre
chanter )
AQUELE QUE AS MOçAS GOSTAM
D'OUVRIR
CANTAR
( celui que les jeunes
aiment entendre
chanter)
AQUELE QUE AS MOçAS GOSTAM
D'OUVRIR
CANTAR
( celui que les anciens
aiment entendre
chanter)
AQUELE QUE OS EMIGRANTES
GOSTAM
D'OUVRIR CANTAR
( celui que les immigrants
aiment
entendre chanter)
ENTAO MAS VIRA ZE JOAQUIM
ROSA MARIA
(alors , tourne , josé ,
joaquim ,
rosa et maria)
VIRA PEREIRA, CERQUEIRA I
FARIA
(tourne Pereira , Cerqueira
, Faria **)
VIRA VIRA NESTA MUSICA
ALLEGRE
(tourne sur cette musique
joyeuse)
VIRA VIRA NESTA MUSICA PRETA
(tourne sur cette musique
noire)
VIRA VIRA NESTA CHULA
MODERNA
(tourne sur cette
« chula »***
moderne)
VIRA VIRA NESTA MUSICA
REGGAE
(tourney sur cette musique
reggae)
NO GRAVADOR NO ALTE FALANTE
(dans le magneto, dans le
haut parleur)
NO LUGAR NA FREGUESIA
(dans le village , dans la
paroisse)
REGGAE REGGAE REGGAE REGGAE
REGGAE
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EXPLICATIONS DE TEXE :
Cashadinha et
Marinho* : Chanteurs
populaires du nord du Portugal
Pereira , Cerqueira , Faria
** :
noms de famille fortement repandu au Portugal
Chula *** :
danse folklorique
typique du nord du Portugal
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RAGGAMUFFIN LOCAL (paroles
: Manuel
DA ZIRA /musique : Manuel
DAZIRA /Omar
KHEMRI)
REFRAIN :
Raggamuffin local est
international
Faites vos jeux
rien ne va plus, voici
un nouveau venu
Il vient troubler le jeu,
pour les tricheurs, c’est
foutu
Dans la catégorie
champion, il vient pour
concourir
A tous les noms de rue,
son nom il vient inscrire
Personnage intègre,
il a une mission à
remplir
Et rien ne semble pouvoir
maintenant le
retenir
Personnage droit,
il a une tâche à
accomplir
Je viens maintenant sur le
riddim le
décrire
Il est le témoin,
le conteur, l’annonceur
Un troubadour des temps
modernes
Amplificateur, haut parleur,
rassembleur
Sous des airs de joyeux oailleurs
Fauteur de trouble musical,
lyrical, jovial
En d’autres
mots phénoménal
REFRAIN
Et voir les gens ensemble
oh oui c’est
son plaisir
Il les apprécie,
les respecte, aime à
les réunir
Sa musique c’est
sa médecine il pourrait
même
guérir
Il use de lirixs pour faire
taire ou
faire rire
Mais quelle joie,
mais quelle félicité
D'avoir une si bonne
nouvelle à
annoncer
Elle arrive, elle
s’approche,
à grands pas elle cavale
L'heure du raggamuffin local
Bon plan,
c’est un des nôtre
qui va de l’avant
Bon plan,
il amène avec lui ses
refrains
entraînants
Et du nord du pays,
au sud par ici
Tellement
de refrains, tellement
de mélodies
Il y en a sûrement
une qui a pic tombera
Pour tous
les gens simples comme toi et moi
Que chacun amène
et vienne avec la sienne
On se serrera les coudes
nous tous sur
la scène
Y’a
pas
malaise, y’a pas photo
Y’a
surtout pas larsen
On aiolise d amour la vie
quotidienne
REFRAIN
Il a la planète
entière comme territoire
Beni soit
l’endroit qui a vu naître
son
histoire
Il enjambe
les mondes, les océans,
les continents
Partout à
chaque endroit, ce
monsieur est présent
Que la chance accompagne
raggamuffin
local
Providence guide
raggamuffin local
Inspiration soit avec
raggamuffin local
Que la force soit avec,
que la force soit avec,
Que
la
force soit avec
Toujours,
toujours, toujours.
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COMME UNE G.T.I. (paroles
et musique :
Manuel DA ZIRA)
REFRAIN
Comme une GTI
Comme un bon vieux 103
équipé,
Kité Polini
Mon riddim sonne et tourne
comme une
vraie Gordini
Au guidon,
au volant, je me sens
comme Ragnotti
Taillé pour la course et
les rallyes
Starter,
coup de kick et hop et
me voilà parti
Quart de tour échappement
libre double
sortie
Moteur boomer manomètres
vumètres son
hifi
Démarrage punch line kick
Battery
Connexion
explosion et turbo compression
Injection fuel et lyrics sur
le microsillon
Essais sur
piste, coup de frein
Retour au stand, retour au
refrain
REFRAIN
Retour, retour sur le banc d’essai
Réglage au
millimètre près
Basses fréquences
Hautes
fréquences
au micron ajustées
MPC,
home studio,
Tél.-audio
01V
Mon son est mixé,
mon riddim est prêt
Coup de polish
Y’a
plus
qu'à masteriser
Big-up
Big-up,
car
mon
son est prêt
Y’a
plus
qu'à le tunner
Jantes alu spoiler becquet
REFRAIN
Bien joué mon riddim a
la classe d'une Ferrari
Prêt à bondir comme une
Lamborgini
Racé comme une Maserati
Prêt pour ambiancer toutes
les partys
Coup de klaxon,
qui est-ce
qui sonne ?
On se questionne
Qui est cet homme ?
Qui sélectionne
Des sons qui tonnent
Comme Capleton et Lyrixson
Dans son coupé,
son coupé coupé Bertone
Et dans son Home
Studio,
sweet home
Le
son
résonne et donne la
donne
Version
slalom dans Babylone
Ce son cartonne
Tel un lion
ce style étonne, tonne
tonne
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TOUT LE MONDE SE PLAINT
(paroles &
musique : Manuel DA
ZIRA)
Tout
le monde,
tout le monde
Tout
le monde se
plaint car les affaires vont mal
Tout
le monde se
plaint
A l'ordre du jour morosité,
baisse du moral
Le patron
se plaint l’état s’était
engagé
A baisser
l’impôt sur sa
société
Rien ne vient alors il fait
sa valise
Ferme l’usine
et la délocalise
Le salarié se
plaint car son pouvoir d’achat
Encore une fois est au plus
bas
Son constat est clair il
est désabusé
Avec l’euro on s’est
bien fait entuber
Le fonctionnaire
se plaint car 1500 euros
C'est le salaire de la misère
vraiment c’est les crocs !
Le Rmiste
lui répond,
si t’es pas content
Laisse-moi
ta place et puis va-t-en
en courant
L'artisan fait 36 heures en
une seule
journée
Il court partout,
ne sait plus ou donner de la tête
Le week-end
il le passe sur sa comptabilité
Une fois tout payé,
ce qu’il lui reste
c'est les miettes
REFRAIN
Les camionneurs se plaignent
Ils
passent leurs vies au volant
Personne ne leur en est
reconnaissant
Le patron ne peut les
augmenter
Il paye trop de taxes
sur le carburant
Les infirmières
se plaignent pas assez de moyens
Pour faire leur travail
comme il faut
et bien
Elles font ce qu’elles
peuvent
Et
travaillent dans l’urgence
C’est
pas
le moment d’avoir mal
ou je pense
Le buraliste râle,
pas content !
Les gens fument de moins en
moins
maintenant
Et puis c’est
si cher que les gens préfèrent
notamment
L'acheter en contrebande ,
beaucoup
plus arrangeant
Le boulanger du coin
faisait quant à
lui du bon pain
Arrive un industriel dans
le quartier
voisin
Qui vend
ses baguettes un euro
de moins
L'artisan fait faillite,
fini le
magasin
REFRAIN
Les voleurs se plaignent
ils sont
scandalises
De nos jours y’a
beaucoup trop de sécurité
Maintenant pour dégommer
Le
moindre
fourgon blindé
Il
faut un
bazooka c’est pas
facile à
trouver
Le dealer se plaint car
depuis Sarkozy
Il a vraiment peur de se
faire repérer
Résigné,
il
vend la BMW
Roule en Twingo
pour se faire plus discret
Les condés
se plaignent pas assez équipés
Pour pouvoir serrer les
bandits masqués
Ils font grève,
ils ne veulent plus
De
leurs
vieux fourgons pourris
Voila qu’on va devoir leur
payer des
Audi
L'Etat se plaint,
la loi n’est pas assez
respectée
Il va falloir plus de fermeté
C'est pour notre
bien, pas d’appréhension
Plus d’argent
pour les prisons,
D’autant
moins dans l’éducation
REFRAIN
Dans la musique aussi on ne
fait plus
d’argent
Tout le
monde se procure ses disques en les piratant
Les producteurs se plaignent,
plus un centime
Les artistes envisagent le
retour à l’usine
Le promoteur
de concert, déprimé
Sa salle à
moitié vide, il en vient à
constater
Les gens n’ont
plus de sous et dés qu’ils
sont payés
Ils préfèrent de loin acheter à fumer
D’ailleurs
les fumeurs se plaignent depuis qu’il
y a l’Haya
Les prix ont augmenté
au moins deux fois
Il en ait
même pour regretter
crois-moi
Le bon vieux taga,
le maroco d'autrefois
REFRAIN
Les Antillais
se plaignent ils se sentent insultés
Par
un
patron français qui les
a critiques
Ils
lui
disent : toi
la prochaine fois que
tu reviens ici bronzer
On va t’apprendre
à nous respecter
Les corses se plaignent,
personne ne reconnait
Leur langue leur culture et
leur
identité
Ils disent nous on est
corse bien avant
d’être français
Et pour s’éclater
quelques bombes vont poser
Les étudiants
sont sortis manifester
Les loyers sont chers les
voila obligés
A partager
à
cinq, 4 mètres
carrés
Bonjour la promiscuité,
bonjour
l’odeur des pieds
Pour finir,
le père de famille lui
aussi se plaint
Il trime comme un con du
soir jusqu’au
matin
Il s'écroule
de fatigue le week-end
Sa femme l'engueule on ne
fait
jamais rien
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